Techniques pour enregistrer facilement les opérations comptables en comp...



Le fonctionnement des comptes à partie double en comptabilité et très important. Il s'agit de toute la logique sur laquelle se basent les enregistrements des opérations comptables. Il faut absolument la maîtriser cette logique pour enregistrer correctement et sainement les opérations commerciales dans la comptabilité d'une entreprise.

Dans cette vidéo, je vous explique comment ça fonctionne cette logique d'enregistrement des opérations dans des comptes à partie double (sous forme de T). Pour mieux maîtriser ce sujet, il faut commencer par quelques techniques de bases qui simplifient la compréhension des mouvements à enregistrer.

- Tout d'abord, on met les comptes de passif et de produits à droite ; et les comptes d'actif et de charges à gauche. De cette manière on sait qu’à l'extrémité des comptes ça augmente. C'est-à-dire que les comptes actifs et de charges augmentent au débit et les comptes passifs et de produits augmentent au crédit, donc ce qui est au milieu représente les diminutions. Avec cette disposition des comptes, on simplifie déjà la technique d'enregistrement des mouvements dans des comptes à partie double en comptabilité.

- Puis une chose importante aussi, dont il faut absolument tenir compte, c'est que le total débit et le total crédit doit toujours être d'une même somme, et cela au niveau de chaque opération comptable à enregistrer.

Exercice corrigé en mathématiques financières



Dans cette vidéo, je vous explique comment on peut appliquer des formules de mathématiques financières à des problèmes pratiques. Les formules dont je parle sont les formules les plus utilisées pour tout calcul financier. Dans notre exemple, je réponds à deux questions de cette nature.

Il s’agit simplement de répondre aux questions du genre : combien je dois placer aujourd’hui pour qu’au bout de dix ans je reçoive une somme de 80000€. Ou bien, on peut répondre à des problèmes financiers pratiques du genre : combien je dois placer mensuellement pour que dans trente ans j’aie une pension ou un revenu grâce à mes placements de trois mille euros.

 Les quatre formules sont :
 - la formule de l’actualisation d’un capital se situant dans le futur ;
 - la formule de capitalisation d’un capital qu’on détient au moment présent ;
- la formule de la valeur acquise d’une suite d’annuités ou de mensualités ;
- et la dernière formule est la formule de la valeur future d’une suite d’annuités ou de mensualités.

Savoir appliquer la bonne formule parmi ces quatre et une compétence importante pour être un bon financier. L'une des étapes les plus importantes pour y parvenir est de placer correctement les données dont on dispose sur la ligne du temps, puis appliquer la formule financière adéquate pour répondre aux problème posé. Cette compétence peut s'acquérir avec des exercices sur différents problèmes et situations de tous les jours. En réalité on peut résumer toutes ces formules en une seule, qui est capital, à savoir celle qui permet de faire voyager la valeur de l'argent dans le temps, soit vers le futur soit en revenant en arrière dans le passer. C'est bien de cela que toutes ces formules sont déduites.

Une lecture athlétique du texte, ulra-rapide (apprendre à lire rapidement)


La lecture rapide et la lecture scolaire, c’est quoi la différence ? À l’école on apprend aux élèves à lire en prononçant les mots, ce qui devient avec le temps un vrai handicap à la vitesse de lecture, car on habitude le cerveau à donner sens à ce qu’on prononce plutôt que à ce qu’on voit.

Dans la lecture rapide on supprime cette intermédiation entre le texte et la réception du sens par le cerveau, cette intermédiation s’appelle la subvocalisation, c’est à dire qu’on prononce intérieurement le texte pour pouvoir le comprendre. Ce qui constitue un vrai entrave à la vitesse de lecture, mais aussi à la compréhension du texte. Au niveau de la lecture rapide, on habitue le cerveau à donner sens au texte comme on donne sens à ce qu’on voit , aux images, aux personnes ... on n'a pas besoin de prononcer le prénom d’une personne pour se rendre compte de qui c’est véritablement cette personne, il suffit on le voit et notre cerveau le reconnaît tout de suite. C’est bien ce qui doit être fait au niveau des mots aussi, on doit les reconnaître visuellement sans passer par la subvocalisation. Pour cela il faut faire beaucoup d’exercices.

Il y a aussi ce qu’on appelle l'empan visuel, il s’agit de la quantité de texte qu’on peut voir et comprendre. Dans la méthode scolaire, on apprend aux élèves à lire mot à mot, comme si on ne peut pas comprendre plus qu’un mot à la fois, ce qui est une erreur, car on peut voir toute un paragraphe et le comprendre visuellement, tout comme on comprend un mot tout seul. Mais pour arriver à ce stade de reconnaissance d’un groupe de texte, il faut faire énormément d’exercices, et sur une longue période. Finalement très peut de gens savent lire, avec cette méthode qui est la plus adaptée à notre cerveau, car la méthode scolaire et très handicapante et très fatigante pour notre cerveau.

La vitesse la plus rapide pour une lecture à haute voix ne peut pas dépasser 250 mots/minute. Or, au niveau de la lecture rapide, on peut dépasser 2000 mots par minute. C’est une lecture qui se fait uniquement avec les yeux, sans prononcer les mots, même intérieurement, car c’est justement ça qui ralenti la lecture, et réduit au même temps la compréhension car c’est un intermédiaire inutile entre la perception du texte et l’interprétation du sens par le cerveau.

Exercices corrigés sur les calculs relatifs à la TVA



Cet exercice est très fréquent. Le fait de calculer et déterminer l’un ou plusieurs éléments qui forment le prix TTC entraîne une compréhension meilleure des calculs liés à la TVA. Dans cet exercice, je réponds à trois questions différentes sur la manière de déterminer l’un des éléments relatifs au calcul de la TVA, à savoir : le prix HTVA, le montant de la TVA, le taux de la TVA et le prix TTC. avec :

HTVA : hors TVA
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée
TTC : toutes taxes comprises

Il s’agit en fait de savoir résoudre une équation à une seule inconnue, car dans ce genre de question on cherche toujours à déterminer l’un des quatre éléments en fonction des autres. La formule générale est : "prix HTVA + montant de TVA = prix TTC", avec "montant de TVA = Prix HTVA x Taux de TVA". Si on remplace le montant de la TVA dans la première équation on en trouvera une autre :

Prix HTVA (1+ Taux de TVA) = Prix TTC.

Voilà il suffit de jouer avec ces formules, en remplaçant ce qui est déjà connu, puis on trouve ce qui est inconnu.

Comment calculer la TVA dans des situations différentes ?



Dans cette vidéo, je vous donne quelques exercices pour mieux maîtriser les calculs relatifs à la TVA (la Taxe sur la Valeur Ajoutée).

Il faut savoir calculer la TVA dans des situations différentes : par exemple, vous disposez du taux de la TVA, du montant TTC (Toutes Taxes Comprises) et vous cherchez le prix HT (Hors TVA) ainsi que le taux de la TVA.

Pour mieux répondre à ce genre de question, il suffit de comprendre de quoi est composé le prix TTC. Une fois que vous pouvez mettre en relation l’ensemble des éléments relatifs à la TVA à savoir : le prix HTVA, le Prix TTC, le Taux et le montant de la TVA.

Ces quatre éléments sont liés dans une équation simple. Une fois qu’on remplace dans cette équation les différentes données dont on dispose, on se trouve très vite avec une petite équation à une seule inconnue. Ce qui est facilement trouvable avec la magie des mathématiques.

Dans la prochaine vidéo, je vous donne tous ces éléments pour les appliquer dans n’importe quelle situation.

Les quatres formules les plus utilisées en finance (cours de mathématiqu...



Dans cette vidéo, je vous présente les quatre formules les plus utilisées en mathématiques financières. Ces formules dominent le monde des calculs financiers.

La première de ces formules est la formule de l’actualisation d’un capital qui se trouve à une date dans le futur. Il faut savoir comme je l’ai déjà précisé que l’argent n’a pas la même valeur à des dates différentes, en finance c’est vérité absolue.

La deuxième formule est un peu la sœur de la première formule, consiste dans la détermination de la valeur d’un capital présent dans une période se situant dans le futur. Il s’agit dans ce cas de la formule de capitalisation.

La troisième formule est celle de la valeur acquise, il s’agit de la valeur d’une suite d’annuités au présent. Les annuités se situent à des dates dans le futur. Dans ce dernier cas, il s’agit simplement de l'actualisation de ces annuités, mais cela peut se calculer par une seule formule.

La quatrième formule est celle de la valeur future d’une suite d’annuités qui se situent. Dans le passé. Ces quatre formules dominent le monde de la finance, car tout calcul financier se réfère à l’une ou l’autre formule. Exemple pour calculer les mensualités d’un crédit, pour le rachat d’un crédit, pour évaluer la rentabilité d’un projet en comparant avec ce que rapporterait un placement d’argent....

À la fin de la vidéo, je vous donne deux exemples pratiques :

- le premier : il s’agit de répondre à la question "combien je dois placer aujourd'hui au taux de dix pour cent pour avoir vingt mille euros dans dix ans ? "

- La deuxième question : " je veux acheter un appartement qui coûte quatre-vingt mille euros dans dix ans, je veux savoir combien je dois placer chaque mois au taux d’un pour cent pour qu’au bout de dix ans je dispose de cette somme qui me permettra d’acheter l’appartement."

Exercice corrigé sur l’élasticité (n°3)


Dans cet exercice, vous allez apprendre à appliquer le concept de l’élasticité sur un cas pratique. Je prend l’exemple du pain, dont le prix par exemple passe de 0,5 à 2€ et la demande passe de dix à onze pains, à la suite de cette diminution du prix. On peut déjà remarquer  que la variation du prix est plus forte par rapport à la variation de la quantité demandée. On peut deviner que le calcul de l’élasticité donnerait une valeur comprise entre moins un et zéro, ce qui signifie que la demande est inélastique. La demande inélastique signifie que la réaction des consommateurs face à un changement de prix est très froide.

Effectivement au niveau du calcul dans notre exemple , on trouve une élasticité-prix de la demande égale à -0,13 ce qui est plus élevé que -1. Une élasticité égale à -1 signifie que la variation du prix est proportionnelle à la variation de la demande, mais dans le sens inverse.

Formule des annuités en finance pour les non-nuls



Cette vidéo vous présente la démonstration des deux formules en mathématiques financières : la valeur acquise et la valeur actuelle.

Dans la valeur actuelle, on calcule l’actualisation d’une suite d’annuités qui se situe dans le futur par rapport à la date du calcul. Quant à la valeur acquise ou la valeur future, il s’agit de la capitalisation d’une suite d’annuités constantes vers une date dans le futur.

Ces deux formules sont parmi les plus utilisées dans les calculs financiers. Je présente dans cette vidéo la démonstration de ces deux formules mathématiques, mais l’essentiel reste la manière de s’en servir pour résoudre des problèmes d’ordre pratique. Par exemple : combien je dois placer mensuellement pour que dans trois ans, j’aurais un montant qui me permet d’acheter une belle voiture ? Ou bien, combien je dois prêter pour recevoir une certaine somme d’argent mensuellement pendant un certain temps ? Toutes ces questions et d’autres, les mathématiques financières nous offre l’outil adéquat pour y répondre.

L’exemple que j’ai donné dans cette vidéo est de savoir combien je dois placer au taux de trois pour-cent mensuellement pour me faire rembourser deux cent trente euros chaque mois. La solution de cet exercice consiste simplement dans l’actualisation de chaque mensualité de trois cent trente euros au temps présent, en utilisant la formule de l’actualisation bien sûr que j’ai déjà présenté dans une autre vidéo. Donc la réponse est approximativement de six cent cinquante euros. Donc si quelqu’un prête cette somme avec les mêmes conditions, il relèvera 230€ comme mensualités, et cela pendant trois mois.

Dans les prochaines vidéos, on verra des situations bien concrètes dans ce monde dominé par l’argent.

Les degrés de l’élasticité-prix de la demande (cours n°2)



Le degré de l’élasticité-prix de la demande désigne à quel point la variation du prix peut impacter la demande des clients, soit à la hausse ou à la baisse.
Je vous présente dans cette vidéo les différents degrés de l’élasticité, notamment : quand la demande est élastique, dans ce cas la mesure de l’élasticité est inférieur à moins un. Cela signifie que la variation de la demande et élevée proportionnellement à la variation du prix. Si par exemple les prix augmentent de 25% alors la demande va diminuer plus que 25%, pareil dans le sens inverse.

Quand la demande et le prix varie dans les mêmes proportions alors on parle dans ce cas d’une demande unitaire. Si le prix augmente de 30% par exemple, la demande augmentera aussi de 30%. Quand la réaction de la demande est faible par rapport à la variation du prix, dans ce cas on parle d’une demande inélastique. Si par exemple le prix baisse de 20% alors la demande n’augmentera que de 5 ou 10% par exemple. Quand la demande ne réagit pas à la suite d’une variation du prix, alors on parle d’une demande parfaitement inélastique. Inversement quand la demande réagit d’une manière exponentiel relativement à une petite variation du prix, alors on parle dans cette situation d’une demande parfaitement élastique.

Comptabilisation de la TVA - lors d'un achat et lors d'une vente de marc...



Comme on l’a démontré dans le cours précédent, la TVA est neutre pour l’entreprise. Donc, cela signifie que la TVA n’est pas une charge pour l’entreprise puisque c’est le consommateur final qui la paye intégralement. De même, il ne s’agit pas d’un produit puisque c’est à l’État que revient la taxe en question.

Si la TVA n’est ni charge, ni produit, alors elle est forcément, soit une dette envers l’État quand il s’agit d’une TVA à payer (qui doit donc figurer au passif du bilan), soit une créance quand il s’agit d’une TVA à récupérer de l’État (à figurer à l’actif du bilan).

Dans le cas d’achat de marchandises, si on reprend l’exemple du menuisier, comment va-t-il procéder pour enregistrer son achat dans sa comptabilité ?
Le menuisier a effectué l’opération suivante :
- Achat du bois au prix de 150€ HTVA, avec une TVA de 21% (31,5€). (Supposons que le menuisier dispose d’un délai de paiement pour ses factures).
Dans cette opération, on a une dette envers le fournisseur (l’agriculteur) qui s’élève au prix total (TVA comprise) de la facture : 150€+31,5€=181,5€. Cette augmentation de dette doit être enregistrée au crédit du compte passif « Fournisseurs » en contrepartie, on a :
- une augmentation de charges qui doit s’enregistrer au débit du compte « Achat de marchandises ». Cette augmentation s’élève au prix hors TVA de la marchandise.
- une augmentation de créance représentée par le compte d’actif « TVA à récupérer ».

Dans le cas de vente de marchandises, la deuxième opération que le menuisier effectue est la suivante :
- vente de marchandises (une armoire) à un client au prix HTVA de 250€, plus la TVA de 21% (52,5€). D’abord, on a une créance sur client qui s’élève au prix total de la facture : 302,5€ (250€+52,5€). Cette augmentation de créances doit s’enregistrer au débit du compte actif « Clients ». En contrepartie, on enregistre deux augmentations à la fois :
- une augmentation au niveau des produits, qui doit s’enregistrer au crédit du compte « Vente de marchandises ». Cette augmentation s’élève au prix HTVA de l’armoire (250€). - et une augmentation des dettes, qui doit s’enregistrer au crédit du compte passif « TVA à payer ». Cette augmentation est de 52,5€.