Comment les BANQUES commerciales 🏦 créent de la monnaie 💶💶? 🤷‍♂️

C'est impressionnant le système bancaire, c'est un monde de science fiction par excellence. Si on regarde de près comment la monnaie est créée on trouvera que ça vient au final de rien, une écriture vaux argent, c'est incroyable, c'est de la pure fiction. Si la banque ecrit sur votre compte un milliard d'euros, et bien vous avez un milliard d'euros sur votre compte, vous pouvez en dépenser comme vous voulez. 

Pour comprendre tout cela, étape par étape, je vous laisse voir ma vidéo que j'ai préparée pour partager avec vous ce sujet passionnant. N'hésitez pas à en dire ce que vous en pensez, ça m'intéresse.

 

L’USUFRUIT, c’est quoi ça encore ? 🤷‍♂️ Je vous présente la notion avec un exemple pratique

En droit, une chose interéssante, c'est que la propriété d'un bien donne lieu à plusieurs droits. Si je possède une tablette par exemple, je peux l'utiliser comme je veux, la personnaliser, la rayer, l'oufrir, la jetter (je vais pas le faire !), la casser (je ne suis pas fou !), la mettre en feu (jamais de la vie !), enfin on peut exercer une liste de droit sur quelque chose qui fait partie de ce qu'on possède. 

Ces droits-là sont catégorisé en trois : 

- Droit d'user du bien : c'est tout ce qui est lié à l'utilisation du bien 
- Droit d'en percevoir les fruits : principalement par la location ou le prêt 
- Droit de disposer du bien : là on aura tout ce qui fait disparaitre le bien, par la vente normalement, mais pas que !

Les deux premiers droits ensemble forme ce qu’on appelle usufruit, c’est-à-dire l’usage du bien et la perception des fruits sur le bien (les loyers par exemple pour un appartement)

Je vous laisse découvrir tout cela en vidéo, n'hésitez pas à jouter votre commentaire, c'est interéssant de savoir ce que vous en pensez.

 

Calculer la TVA dans une facture, trop chargé, ce n'est pas évident !




Je vous présente dans ce cours la procédure à suivre pour déterminer la base imposable de la TVA (la taxe sur la valeur ajoutée). La base imposable c'est simplement le montant sur quoi on applique le taux de TVA, ce qui donne le montant de la TVA.

Bien sûr dans une facture simple, comme c'est souvent le cas, on multiplie simplement le prix par le taux de TVA et on obtient le montant de TVA. Mais, le calcul se complique quand on a dans une facture, plusieurs éléments comme : une remise, un escompte, des frais d'assurances, de transport, emballage, plusieurs marchandises à des taux de TVA différents ...


Dans cette vidéo, je vous montre étape par étape comment on procède pour déterminer la base imposable afin de calculer la TVA. En général, on part de notre prix brut puis on retire les trois R (rabais, remise, ristourne) s'il y en a dans la facture. Ce calcul nous donne notre prix net. Puis on dans un calcul séparé du contenu de la facture, on retire l'escompte du prix net et on ajoute les frais accessoires pour obtenir la base imposable. On retire l'escompte avant les frais accessoires, car l'escompte ne s'applique que sur le prix net et non les frais accessoires. Donc, une fois on arrive à notre base imposable, on applique notre taux de TVA s'il y en a qu'un dans la facture, et on obtient notre montant de TVA.

Une fois qu'on a notre montant de TVA, on l'ajoute au niveau de la facture au prix net, on y ajoute les frais accessoires également, ce qui donne le prix à payer de la facture.

Ces étapes s'appliquent aussi dans le cas où une facture présente plusieurs marchandises à des taux différents de TVA. Dans cette situation, on sépare les marchandises en fonction de leur taux. On met par exemple les marchandises au taux de 6% ensemble, celles au taux de 12% ensemble et pareil pour 21%. Puis applique la même procédure pour chaque groupe de marchandises.

Voilà, j'espère que c'est clair pour vous, sinon dites-moi dans les commentaires ce que vous en pensez...

La balance des comptes en comptabilité générale (cours n° 25)



Pour bien comprendre comment on complète ce document, on prend l’exemple du compte « Banque ». Dans les deux premières colonnes, on reporte successivement le total débit et le total crédit du compte. Donc, le compte « Banque » a 60 000 (45 000 + 15 000) comme total au débit, c’est bien le montant que vous trouvez au niveau de la première colonne en face du compte en question. Dans la seconde colonne, toujours en face du compte « Banque », on met le total crédit, qui s’élève à 20 000 (19 000+ 1 000). Puis, dans les deux dernières colonnes, pour chaque compte, on a soit un solde créditeur (si le total crédit est supérieur au total débit), soit un solde débiteur (si le total débit est supérieur au total crédit). Dans le cas du compte « Banque », il s’agit d’un solde débiteur de 40 000 (60 000 – 20 000).

L’une des choses importantes que permet la balance, c’est de vérifier si nos enregistrements comptables sont corrects. Pour cela, il faut avoir les mêmes totaux généraux, à la fois au niveau des deux premières colonnes (total débit et total crédit) et des deux dernières colonnes (total solde débit et total solde crédit).

La deuxième chose importante de la balance, c’est qu’elle permet de déterminer le bénéfice (ou perte). Vous voyez bien qu’au niveau des totaux des classes, on n’a pas les mêmes chiffres dans les deux premières colonnes et non plus dans les deux dernières colonnes. Donc, la balance n’est pas équilibrée. On peut expliquer ce déséquilibre par la différence qu’il y a entre les charges et les produits. C’est bien cette différence qui donne le résultat de l’entreprise (bénéfice ou perte).

Cette différence peut donner lieu à deux possibilités distinctes :

 - Soit un bénéfice. Dans ce cas, on crédite le compte 14 Bénéfice reporté et on débite le compte 693 Bénéfice à reporter.

- Soit une perte. Dans ce cas, on débite le compte 14 Perte reportée et on crédite le compte 793 Perte à reporter.

Dans notre exemple, comme on l’a déjà précisé, il s’agit bien d’un bénéfice de 500€ puisque les produits (1 500€) sont supérieurs aux charges (1 000€).

Fais-tu la nuance entre Rabais, Remise, Ristourne et Escompte ?


Un rabais, une remise, une ristourne et un escompte sont des réductions appliquées sur le prix. Les trois premières notions sont des réductions commerciales, car elles s'obtiennent sous des conditions liées à l'opération d'achat et vente de marchandises ou de prestation de service. La dernière réduction, qui est l'escompte, est une réduction financière, car ça concerne la mise à disposition de l'argent dans le temps entre les mains du vendeur, ce qui est considéré comme un aspect plutôt financier. Car, le vendeur peut placer l'argent de la vente dans le cas où l'acheteur le paye avant l'échéance (la date ultime prévue du paiement) et encaisser des intérêts.

Un rabais s'obtient dans le cas de non-conformité avec ce qui a été commandé, soit par exemple la qualité n'est pas celle prévue, soit la marchandise est défectueuse. On peut avoir droit à un rabais dans le cas d'un retard au niveau de la livraison.

Une remise est une réduction normale à proprement parler, ça peut s'agir d'une promotion, d'une réduction du prix pour faire plaisir au client, ou parce que le client est un fidèle, achète en grande quantité ...

Une ristourne est une réduction périodique qui s'applique sur tous les achats effectués par le client durant une période. Cette réduction peut être appliquée sur les prochains achats du client.

Un escompte est une réduction financière, car elle est liée simplement à la date du paiement. Comme vous le savez, le temps en finance c'est de l'argent, donc le fait d'avoir à disposition une somme d'argent aujourd'hui, c'est mieux que dans trois mois par exemple. Car si on dispose de l'argent de la vente aujourd'hui au lieu de trois mois plus tard, on peut placer cet argent pour trois mois et avoir des intérêts à l'échéance. C'est pour cette raison qu'il s'agit d'une réduction financière et non commerciale.

Exercice corrigé en comptabilité générale



Exercice complet et corrigé en comptabilité générale.

Dans cette vidéo je vous explique en détail comment effectuer un exercice complet en comptabilité générale.

Ce type d’exercice est typique par rapport aux exercices de comptabilité générale, car dans ce genre de question on parcourt toutes les étapes qu’on effectue pratiquement lors d’un exercice comptable, au sens comptable du terme. C’est à dire, ce que l’entreprise comptabilise depuis le bilan initial et l’ouverture des comptes jusqu’à la clôture des comptes et l'établissement du bilan final.

Ce que vous allez surtout apprendre au travers de cet exercice est surtout comment enregistrer les opérations commerciales en comptabilité avec la technique de la partie double. Vous allez apprendre à maîtriser les mouvements au niveau de chaque opération commerciale. Le but c’est de garder l’équilibre au niveau débit et crédit de l’ensemble des comptes, et ce pour chaque opération enregistrée.

Une fois les opérations sont enregistrées dans le grand-livre, dans le livre des comptes, on passe à l’étape suivante qui est de solder les comptes, ce qui s’effectue en mettant chaque compte en équilibre dans ses deux colonnes : débit et crédit. Si on a plus de débit que de crédit, alors on ajoute une somme au niveau crédit du compte de sorte que "total débit" soit égale au "total crédit", et cette somme ajoutée est bien ce qu’on appelle un solde débiteur. Dans le cas contraire ou total crédit est supérieur, on équilibre les deux colonnes en ajoutant un solde créditeur au niveau de la colonne débit du compte en question.

Après la clôture des comptes, on passe au calcul du résultat. Qui s’obtient simplement par la différence entre les produits et les charges. Dans notre exemple on a un résultat positif, donc il s’agit bien d’un bénéfice. Un bénéfice est une nouvelle ressource pour l’entreprise qui doit s’ajouter au passif du bilan.

La dernière étape est d’établir le bilan final. Mais il faut savoir qu’avant cette étape, l’entreprise doit procéder à ce qu’on appelle l’inventaire. Il s’agit de calculer et d’évaluer les dettes et les avoirs du bilan, et surtout le stock des marchandises. Mais dans l’exercice, j’ai évité de compliquer ces étapes par une opération d'inventaire. Le fait que les marchandises qui étaient en stock restent toujours les mêmes. Dans les opérations comptabilisées, les marchandises achetées sont les mêmes que celles vendues.

Au niveau du bilan final, on met simplement les soldes des comptes à la place des montants précédents. Et s’il y a de nouveaux comptes qui sont utilisés lors de la comptabilisation des différentes opérations commerciales, comme TVA à récupérer ou TVA à payer, et bien on les ajoute dans le bilan final. Ce qui est bien le cas dans cet exercice.

Voilà j’espère que vous avez bien appris des choses lors de. Cet exercice, sinon n’hésitez pas de réagir en commentaire.