Calculer la TVA dans une facture, trop chargé, ce n'est pas évident !




Je vous présente dans ce cours la procédure à suivre pour déterminer la base imposable de la TVA (la taxe sur la valeur ajoutée). La base imposable c'est simplement le montant sur quoi on applique le taux de TVA, ce qui donne le montant de la TVA.

Bien sûr dans une facture simple, comme c'est souvent le cas, on multiplie simplement le prix par le taux de TVA et on obtient le montant de TVA. Mais, le calcul se complique quand on a dans une facture, plusieurs éléments comme : une remise, un escompte, des frais d'assurances, de transport, emballage, plusieurs marchandises à des taux de TVA différents ...


Dans cette vidéo, je vous montre étape par étape comment on procède pour déterminer la base imposable afin de calculer la TVA. En général, on part de notre prix brut puis on retire les trois R (rabais, remise, ristourne) s'il y en a dans la facture. Ce calcul nous donne notre prix net. Puis on dans un calcul séparé du contenu de la facture, on retire l'escompte du prix net et on ajoute les frais accessoires pour obtenir la base imposable. On retire l'escompte avant les frais accessoires, car l'escompte ne s'applique que sur le prix net et non les frais accessoires. Donc, une fois on arrive à notre base imposable, on applique notre taux de TVA s'il y en a qu'un dans la facture, et on obtient notre montant de TVA.

Une fois qu'on a notre montant de TVA, on l'ajoute au niveau de la facture au prix net, on y ajoute les frais accessoires également, ce qui donne le prix à payer de la facture.

Ces étapes s'appliquent aussi dans le cas où une facture présente plusieurs marchandises à des taux différents de TVA. Dans cette situation, on sépare les marchandises en fonction de leur taux. On met par exemple les marchandises au taux de 6% ensemble, celles au taux de 12% ensemble et pareil pour 21%. Puis applique la même procédure pour chaque groupe de marchandises.

Voilà, j'espère que c'est clair pour vous, sinon dites-moi dans les commentaires ce que vous en pensez...

La balance des comptes en comptabilité générale (cours n° 25)



Pour bien comprendre comment on complète ce document, on prend l’exemple du compte « Banque ». Dans les deux premières colonnes, on reporte successivement le total débit et le total crédit du compte. Donc, le compte « Banque » a 60 000 (45 000 + 15 000) comme total au débit, c’est bien le montant que vous trouvez au niveau de la première colonne en face du compte en question. Dans la seconde colonne, toujours en face du compte « Banque », on met le total crédit, qui s’élève à 20 000 (19 000+ 1 000). Puis, dans les deux dernières colonnes, pour chaque compte, on a soit un solde créditeur (si le total crédit est supérieur au total débit), soit un solde débiteur (si le total débit est supérieur au total crédit). Dans le cas du compte « Banque », il s’agit d’un solde débiteur de 40 000 (60 000 – 20 000).

L’une des choses importantes que permet la balance, c’est de vérifier si nos enregistrements comptables sont corrects. Pour cela, il faut avoir les mêmes totaux généraux, à la fois au niveau des deux premières colonnes (total débit et total crédit) et des deux dernières colonnes (total solde débit et total solde crédit).

La deuxième chose importante de la balance, c’est qu’elle permet de déterminer le bénéfice (ou perte). Vous voyez bien qu’au niveau des totaux des classes, on n’a pas les mêmes chiffres dans les deux premières colonnes et non plus dans les deux dernières colonnes. Donc, la balance n’est pas équilibrée. On peut expliquer ce déséquilibre par la différence qu’il y a entre les charges et les produits. C’est bien cette différence qui donne le résultat de l’entreprise (bénéfice ou perte).

Cette différence peut donner lieu à deux possibilités distinctes :

 - Soit un bénéfice. Dans ce cas, on crédite le compte 14 Bénéfice reporté et on débite le compte 693 Bénéfice à reporter.

- Soit une perte. Dans ce cas, on débite le compte 14 Perte reportée et on crédite le compte 793 Perte à reporter.

Dans notre exemple, comme on l’a déjà précisé, il s’agit bien d’un bénéfice de 500€ puisque les produits (1 500€) sont supérieurs aux charges (1 000€).

Fais-tu la nuance entre Rabais, Remise, Ristourne et Escompte ?


Un rabais, une remise, une ristourne et un escompte sont des réductions appliquées sur le prix. Les trois premières notions sont des réductions commerciales, car elles s'obtiennent sous des conditions liées à l'opération d'achat et vente de marchandises ou de prestation de service. La dernière réduction, qui est l'escompte, est une réduction financière, car ça concerne la mise à disposition de l'argent dans le temps entre les mains du vendeur, ce qui est considéré comme un aspect plutôt financier. Car, le vendeur peut placer l'argent de la vente dans le cas où l'acheteur le paye avant l'échéance (la date ultime prévue du paiement) et encaisser des intérêts.

Un rabais s'obtient dans le cas de non-conformité avec ce qui a été commandé, soit par exemple la qualité n'est pas celle prévue, soit la marchandise est défectueuse. On peut avoir droit à un rabais dans le cas d'un retard au niveau de la livraison.

Une remise est une réduction normale à proprement parler, ça peut s'agir d'une promotion, d'une réduction du prix pour faire plaisir au client, ou parce que le client est un fidèle, achète en grande quantité ...

Une ristourne est une réduction périodique qui s'applique sur tous les achats effectués par le client durant une période. Cette réduction peut être appliquée sur les prochains achats du client.

Un escompte est une réduction financière, car elle est liée simplement à la date du paiement. Comme vous le savez, le temps en finance c'est de l'argent, donc le fait d'avoir à disposition une somme d'argent aujourd'hui, c'est mieux que dans trois mois par exemple. Car si on dispose de l'argent de la vente aujourd'hui au lieu de trois mois plus tard, on peut placer cet argent pour trois mois et avoir des intérêts à l'échéance. C'est pour cette raison qu'il s'agit d'une réduction financière et non commerciale.

Exercice corrigé en comptabilité générale



Exercice complet et corrigé en comptabilité générale.

Dans cette vidéo je vous explique en détail comment effectuer un exercice complet en comptabilité générale.

Ce type d’exercice est typique par rapport aux exercices de comptabilité générale, car dans ce genre de question on parcourt toutes les étapes qu’on effectue pratiquement lors d’un exercice comptable, au sens comptable du terme. C’est à dire, ce que l’entreprise comptabilise depuis le bilan initial et l’ouverture des comptes jusqu’à la clôture des comptes et l'établissement du bilan final.

Ce que vous allez surtout apprendre au travers de cet exercice est surtout comment enregistrer les opérations commerciales en comptabilité avec la technique de la partie double. Vous allez apprendre à maîtriser les mouvements au niveau de chaque opération commerciale. Le but c’est de garder l’équilibre au niveau débit et crédit de l’ensemble des comptes, et ce pour chaque opération enregistrée.

Une fois les opérations sont enregistrées dans le grand-livre, dans le livre des comptes, on passe à l’étape suivante qui est de solder les comptes, ce qui s’effectue en mettant chaque compte en équilibre dans ses deux colonnes : débit et crédit. Si on a plus de débit que de crédit, alors on ajoute une somme au niveau crédit du compte de sorte que "total débit" soit égale au "total crédit", et cette somme ajoutée est bien ce qu’on appelle un solde débiteur. Dans le cas contraire ou total crédit est supérieur, on équilibre les deux colonnes en ajoutant un solde créditeur au niveau de la colonne débit du compte en question.

Après la clôture des comptes, on passe au calcul du résultat. Qui s’obtient simplement par la différence entre les produits et les charges. Dans notre exemple on a un résultat positif, donc il s’agit bien d’un bénéfice. Un bénéfice est une nouvelle ressource pour l’entreprise qui doit s’ajouter au passif du bilan.

La dernière étape est d’établir le bilan final. Mais il faut savoir qu’avant cette étape, l’entreprise doit procéder à ce qu’on appelle l’inventaire. Il s’agit de calculer et d’évaluer les dettes et les avoirs du bilan, et surtout le stock des marchandises. Mais dans l’exercice, j’ai évité de compliquer ces étapes par une opération d'inventaire. Le fait que les marchandises qui étaient en stock restent toujours les mêmes. Dans les opérations comptabilisées, les marchandises achetées sont les mêmes que celles vendues.

Au niveau du bilan final, on met simplement les soldes des comptes à la place des montants précédents. Et s’il y a de nouveaux comptes qui sont utilisés lors de la comptabilisation des différentes opérations commerciales, comme TVA à récupérer ou TVA à payer, et bien on les ajoute dans le bilan final. Ce qui est bien le cas dans cet exercice.

Voilà j’espère que vous avez bien appris des choses lors de. Cet exercice, sinon n’hésitez pas de réagir en commentaire.

L’ART d’investir en bourse de WARREN BUFFETT



Pour investir en bourse, on peut adopter plusieurs stratégies différentes. Celle qui a fait ses preuves au niveau de la bourse est celle de Warren Buffett. C’est un milliardaire américain qui a commencé à investir en bourse depuis son plus jeune âge. Sa stratégie d’investissement est caractérisée par une grande prudence. Il achète les actions en bourse pour le très long terme, comme si on achetait un bien immobilier. Celui qui achète un appartement par exemple est très exigeant sur chaque détail, pour Warren Buffett c’est exactement la même chose au niveau de l’achat des actions en bourse. Il n’investit jamais dans les modèles d’entreprise qu’il ne connaît pas. Pour lui c’est primordial de comprendre ce que fait l’entreprise, sinon ce n’est pas logique de la mettre dans le portefeuille d’actions. Puis il faut que l’entreprise soit de grande taille, car les petites et moyennes entreprises ont un grand risque sur le marché pour le long terme, car elles peuvent être supprimées par la concurrence des grandes entreprises avec le temps. Ce qui permet de déterminer la taille de l’entreprise est ce qu'on appelle la capitalisation boursière. Il s’agit simplement de la valeur totale de toutes les actions de l’entreprise en bourse. C’est en quelque sorte la valeur de l’entreprise.

Puis il y a des ratios financiers qui reflètent la santé financière des entreprises.

L’un de ces ratios est "Price To Book value". Il s’agit de la capitalisation boursière de l’entreprise divisée par les actifs de l’entreprise moins les dettes . Cela veut dire qu’on tient compte uniquement de ce que possède l’entreprise, ce qui forme sa véritable valeur. Donc ce ratio indique bien la valeur de l’action par rapport à la valeur de l’entreprise en termes d’actif. Ce ratio ne doit pas être supérieur à quatre, Sinon on paye trop l’action, car elle est surévaluée, si elle se situe au-delà de quatre. Normalement l'action est déjà surévalué quand le ratio est supérieur à un, mais on accepte qu’il soit supérieur à un car il y a d’autres valeurs dans les actifs de l’entreprise comme son image par exemple et qui ne sont pas pris en compte dans le calcul du ratio, car c'est difficile d'évaluer l'image de l'entreprise.

Il y a aussi le ratio "Price Earning Ratio" (PER). Ce ratio est égale à la capitalisation boursière sur le résultat net de l’entreprise. Ou bien c'est aussi le cours de l’action sur le bénéfice net par action. il indique le nombre d’années qu’il faut pour l’entreprise afin d’accumuler autant de bénéfices que la capitalisation boursière de l’entreprise. Autrement dit, il s’agit de savoir combien d’années il faut pour que les bénéfices par action couvrent totalement de cours de l’action (son prix sur le marché). Ce ratio doit être inférieur à 15.

Il y a aussi le "Return on Investment" (ROI) ou le retour sur investissement en français. Il s’agit de savoir combien l’entreprise gagne par chaque cent euros investi. Ce ratio doit être supérieur à 15% pour juger que l’entreprise progresse bien financièrement. Cela signifie que pour chaque cent euros investi, l’entreprise gagne quinze euros.

Voilà, mais il y a encore d’autres ratios utilisés par Warren Buffet dans sa stratégie d'investissement en Bourse, mais cela fera peut-être l’objet d’un nouveau cours prochainement.

Exercice complet de comptabilité générale (cours n 23)



Dans cette vidéo je vous donne un exercice complet en comptabilité générale à faire. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :
–établir le bilan initial
–effectuer l’ouverture des comptes
–comptabiliser les opérations dans des comptes en partie double
–Clôturer les cours
–calculer le résultat
–établir le bilan final

La situation de l’entreprise est la suivante :
– Bâtiments 20 000 €
– Capital… ?
– Caisse 500 €
– Clients 5200 €
– Fournisseurs 1300 €
– Mobilier 11 000 €
– Marchandises 10 000 €

Opérations commerciales à enregistrer :
Première opération : achat de marchandises 2300 € hors TVA, le taux de TVA est de 21 % (facture numéro 1)
Deuxième opération : paiement de la facture numéro une par la banque
Troisième opération : vente des marchandises achetées à 3500 € hors TVA plus TVA de 21%
Quatrième opération : nous recevons une facture d’électricité de 150 €, plus 6 % de TVA
Cinquième opération : paiement de la facture d’électricité par la banque

Combien fallait-il investir en bourse pour être millionnaire aujourd’hui...





Dans cette vidéo, je vais vous présenter une liste d’entreprises qui ont bien performé durant les dix dernières années en bourse. La question à laquelle je vais répondre au travers cette vidéo est de savoir combien fallait-il investir en bourse, dans ces entreprises, pour qu’aujourd’hui la valeur de l’investissement devient ou génère un million d’euros.

Il y en a cinq entreprises dont l’action a très bien progressé en dix ans.

La première de ces entreprises est Microsoft. L’action de cette entreprise a très bien évolué ces dernières années. Pour devenir millionnaire aujourd’hui en ayant investi dans les actions de Microsoft il y a dix ans, il fallait investir un peu plus de cent mille euros. C’est-à-dire que le capital investi se double chaque année en moyenne. De cent mille à un million, il y a une multiplication de l’argent investi par dix.

La deuxième société, qui a fait mieux que Microsoft, est Apple. Si on avait investi moins que cent mille euros il y a dix ans, on aurait aujourd’hui une valeur d’un million d’euros en action d’Apple.

La troisième entreprise qui a performé mieux qu’appelé est Amazon. Son cours actuellement il s’approche de trois mille euros l’action alors qu’il y a dix ans c’était au alentour de cent seize euros. Une progression phénoménale. Il aurait suffi d’avoir investi quelques dizaines d’euros pour accumuler des centaines de milliers d’euros actuellement.

 La quatrième entreprise est Netflix, qui a très bien progressé ces dernières années. Car cette entreprise a pu concurrencer dans le monde entier le domaine des médias en proposant des offres très concurrentielles et assez diversifiées à des prix défiant toute concurrence. Son cours passe de quelques dizaines de dollars à plus de quatre cents dollars actuellement.

La dernière entreprise que je vous présente a évolué dès le début de cette année 2020 d’une façon rarement vue en bourse. Cette entreprise c’est Tesla. C’est une entreprise qui investit dans tout ce qui énergie renouvelable, des voitures électriques. Enfin bref, dans tout ce qui est respectueux de la nature, c’est pour cela que médiatiquement, cette entreprise est très appréciée. Cela peut expliquer cette évolution phénoménale du cours de son action. Ce qui peut être juste une bulle spéculative, car des analystes prévoit que cette action grimpera jusque 4 ou 5 000 $ dans les quelques prochaines années à venir. Il faut faire attention, quand on achète des actions en bourse, à ne pas acheter des actions dont la valeur est gonflée par une bulle spéculative, car quand cette bulle s’éclatera, le cours tombera en chute libre, il peut même descendre plus bas que la juste valeur de la l’action en question.

Voilà les cinq entreprises qui ont bien performé durant les 10 dernières années. Mais au contraire de ces entreprises il y a aussi des entreprises qui ont mal performé. Je cite comme contre-exemple la multinationale Hertz, une entreprise américaine qui est actuellement dans un processus de faillite. Son cours était, il y a dix ans, dans les quarante dollars et actuellement il est à un dollar cinquante, et il continue de descendre. Normalement, il doit finir à zéro si l’entreprise finalise son processus de mise en faillite.

Amortissement linéaire et amortissement dégressif (cours n°22)



Dans cette vidéo je vous explique la notion de l'amortissement, son implication sur le bilan comptable et le compte de résultat, et les différentes méthodes d'évaluation de l’amortissement.

L’amortissement c'est simplement la dépréciation de la valeur d'un bien, c'est à dire la perte de sa valeur dans le temps. cette perte de valeur peut avoir plusieurs causes : l'usage, le temps,la technique, ...

Puisque on ne sait pas exactement évaluer avec précision la perte de valeur d'année en année, on a recourt à des méthodes d'amortissement dans ce cadre, je vous présente deux méthodes : la méthode de l'amortissement linéaire et la méthode de l’amortissement dégressif.

Dans l’amortissement linaire, on suppose que la perte de valeur du bien est la même chaque année. donc pour estimer cette perte on divise simplement la valeur du bien par la durée d'utilisation. Cette durée est exprimée en nombre d'année d'utilisation. cela nous donne la charge d’amortissement à comptabiliser annuellement. Donc suite à cette charge d’amortissement, la valeur comptable du bien doit s'afficher au bilan suivant au prix d'acquisition du bien moins la somme d'amortissement comptabilisée comme charge. l'impact sur le résultat de l'entreprise est une diminution d'un même montant.

Au niveau de l’amortissement dégressif, on considère que les biens perdent beaucoup de leur valeur les premières années d’utilisation que les dernières années, donc on amortit une grande somme au début, qui peut aller jusqu'à quarante pour-cent de la valeur du bien. On continue chaque année à amortir 40%, appliquée sur la valeur comptable du bien, jusqu'à ce que le montant de l'amortissement se trouve inférieur à celui comptabilisé dans la méthode de l'amortissement linéaire, et à partir de ce moment-là on bascule la méthode vers celle de l'amortissement linéaire.

Investir en bourse et devenir astronomiquement riche



Comment investir en bourse ? Pourquoi investir ? C’est quoi la différence entre investissement et consommation ? Toutes ces questions sont intéressantes, car au niveau de la société on influence toujours les gens à consommer davantage sans jamais les influencer à investir. C’est quoi la différence entre les deux, et bien l’investissement est la création de richesse et la consommation est la destruction de la richesse. Un consommateur détruit la richesse et un investisseur crée de la richesse. C’est un processus qui forme des mouvements cycliques, et qui sont au cœur du fonctionnement de la machine économique.

Au niveau de la bourse, tout le monde peut investir, et c’est une révolution incroyable car ça libère l’investissement pour le rendre accessible à tout le monde, mais peu de gens le savent et peut de gens investissent, par contre tout le monde consomment car l'idéologie du
système est fait pour former des bons consommateurs mais jamais des bons investisseurs
.

La bourse est un marché financier où se rencontre directement et sans intermédiaire les investisseurs, c’est à dire ceux qui ont de l’argent, et les d’entrepreneurs qui possèdent des projets d’investissement. C’est un système différent du système bancaire classique. Au niveau de la bourse on peut investir en achetant des titres boursiers. Il y en a de plusieurs types, mais on peut citer principalement les actions et les obligations.

Une action est une fraction du capital de l’entreprise. Le capital de l’entreprise est le cœur du projet de l’entreprise, il représente ça véritable valeur. Donc quand on achète une action, on devient actionnaire, en quelque sorte un copropriétaire de l’entreprise mais proportionnellement à la valeur des actions achetées par rapport à la capitalisation boursière de l’entreprise. La capitalisation boursière c’est simplement la valeur total de toutes les actions que l’entreprise émette sur le marché boursier.

Par contre une obligation c’est simplement un titre de créance, c’est à dire que l’entreprise reconnaît avoir reçu un prêt de votre part, ce qui vous donnera droit à des intérêts régulièrement, jusqu’à l’a fin du contrat de prêt. Au niveau des action on a plutôt droit à des dividendes, les dividendes sont des parties de bénéfices. Quand l’entreprise dégage des bénéfices, elle distribue des dividendes aux actionnaires. Mais pas toutes les entreprise le font systématiquement, ça dépend de la politique de distribution des dividendes de chaque entreprise. Il y a dans ce cadre des entreprises, surtout américaines, qui fixent comme objectif de ne jamais rater la distribution des dividendes, car ça attire les investisseurs qui cherchent ce genre de revenu (les dividendes).

Au niveau de la bourse on peut représenter deux pratiques, à savoir : le trading et l’investissement.

Le trading c’est simplement le fait de spéculer sur l’évolution d’une action à très court terme. On achète une action par exemple puis on attend que le cours monte afin de la vendre et faire une plus-value. Cela constitue une pratique très risquée car la plus part des particuliers qui se lance dans ce genre de pratique perdent leur argent avant la fin de l’année de leur activité en bourse, c'est un fait statistique.

La deuxième pratique et celle de l’investissement à proprement parler. Il s’agit d’acheter une action et la garder pour le long terme, car on s’intéresse véritablement au modèle de l’entreprise et on veux s’engager dans son projet d’investissement. Cette dernière pratique à fait beaucoup de millionnaires, voire même des milliardaires, comme Warren Buffet par exemple. C’est le deuxième homme le plus riche de la planète après Jeff bezos (le patron d'Amazon). Warren Buffet a une stratégie d’investissement bien claire, qui se base sur des critère bien définis dont je vais parler dans la prochaine vidéo.

Fonctionnement du livre-journal en comptabilité (cours n° 21)



Un livre-journal et un document comptable qui permet d'enregistrer les opérations comptables au jour le jour. C'est dans ce document qu'on inscrit d'abord les opérations à comptabiliser, puis on reporte les enregistrements dans les comptes à partie double.

Le livre-journal se compose de plusieurs colonnes : la première colonne est pour noter les numéros des opérations ; la deuxième, elle se partage en deux petites colonnes, dans la première on note les numéros du plan comptable des comptes à débiter et la deuxième est consacrées aux numéros de compte à créditer ; la troisième colonne est importante, car c'est à cet endroit-là qu'on enregistre l'opération comptable à proprement parler ; dans la dernière colonne, qui est partagée aussi en deux petites colonnes, on met les montants des comptes à débiter dans la première et les montants des comptes à créditer dans la deuxième.